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Oct
20:00
Jupiter
Saison 2019/2020
Ludwig van Beethoven (1770-1827) ● Ouverture de Coriolan
Ludwig van Beethoven (1770-1827) ● Concerto n°1 pour piano et orchestre ● François Dumont, piano
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) ● Symphonie n°41 "Jupiter"
● Quentin Hindley, direction
Dans L’ouverture de Coriolan, Beethoven retranscrit ici la lutte intérieure de Coriolan, un odieux patricien romain qui alors que la famine sévit, propose d’interrompre les distributions de blé. Coriolan se voit cité devant les tribuns et est condamné à l’exil. Il se réfugie auprès des Volsques, un peuple voisin qu’il parvient à faire entrer en guerre contre sa patrie. L’épouse et la mère de Coriolan le supplient de cesser. L’inflexibilité de l’homme s’exprime dans le fortissimo des premiers accords de l’ouverture. En antithèse, le motif très mélodieux symbolise les prières des femmes. Lorsque Beethoven se lance dans l’écriture de son premier Concerto en do majeur, il enseigne le piano à de jeunes femmes de familles nobles pour gagner sa vie. C’est à l’une d’elle, Barbara de Keglevics, récemment mariée avec le prince Odescalchi, qu’il le dédie.
La « Jupiter », comme il est convenu de l’appeler, est la dernière symphonie de Mozart. Achevée en août 1788 l’oeuvre plus imposante que bien d’autres symphonies du compositeur, est à la fois élégante et charpentée, marquante par ses thèmes, et d’un équilibre parfait. Il est probable que les premières mesures de l’Allegro vivace soient pour quelque chose dans la comparaison avec Jupiter, le plus puissant des dieux. Les accords puissants qui ouvrent l’oeuvre alternent cependant avec une gracieuse et douce mélodie des violons.