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Danses en souvenir…
Le May-sur-Evre ● Saumur ● Pornichet ● Montaigu ● La Barre-de-Monts ● Laval ● Chateaubriant
● Sabrina Moulaï, clarinette - Gaëlle Habert, basson ● Dylan Corlay, direction
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Danses en souvenir…
Saison 2017/2018
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) ● Divertimento K136
Richard Strauss (1864-1949) ● Concertino pour basson et clarinette ● Sabrina Moulaï, clarinette - Gaëlle Habert, basson
Claude Debussy (1862-1918) ● Danse sacrée, danse profane
Edward Grieg (1843-1907) ● Suite Holberg
● Dylan Corlay, direction
Le Concertino pour basson et clarinette de Richard Strauss est une page pleine de fraîcheur, de mouvement et de péripéties, revigorante comme une matinée ensoleillée à la campagne. Ce pétillant dialogue de la clarinette et du basson sera interprété par deux solistes de l’Orchestre National des Pays de la Loire, Sabrina Moulaï (clarinette) et Gaëlle Habert (basson).
En 1897, la Maison Pleyel, grand fabricant d’instruments, invente une nouvelle harpe chromatique pour concurrencer la harpe de la Maison Erard, son grand rival. Afin de promouvoir son instrument, Pleyel commande à Debussy un programme à destination des élèves. Avec ces danses composées en août 1904, son auteur sollicite une écriture originale propre à l’instrument qui, depuis Berlioz, a toujours beaucoup intéressé les musiciens français. La Danse sacrée utilise un mode de musique ancienne et semble évoquer l’époque antique où la harpe existait déjà. La Danse profane s’enchaîne sans interruption. Toute différente et plus rapide, elle prend l’allure d’une valse.
La Suite Holberg fut composée en 1884, lorsque la ville de Bergen commanda à Grieg une pièce destinée à célébrer le 200e anniversaire de la naissance de Ludwig Holberg, auteur scandinave né à Bergen et considéré comme le “Molière nordique”. Grieg n’avait pu refuser une commande aussi prestigieuse et à l’arrière-pensée si manifestement politique. Il se vengea donc en composant une œuvre qu’il voulut profondément ironique. Il ne pouvait toutefois imager le succès de la pièce et surtout le fait qu’elle serait admise dorénavant comme une partition… des plus sérieuses !